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Si dans la vie chrétienne, il y a bien des sujets de peine et de tristesse, il y a également de grands sujets de joie !
Une parfaite obéissance à Christ nous procurerait une joie parfaite. Mais pour cela, il nous faut une parfaite confiance dans l'autorité à laquelle nous obéissons, à savoir les paroles et les commandements que nous trouvons dans la Parole de Dieu. Nous ne nous doutons même pas de quelles joies nous nous privons quand nous hésitons à porter Son joug et quand nous sommes prêts à obéir mais dans une certaine mesure seulement....Il arrive même que nous prenions conscience que cela est indispensable, mais une soumission sans réserve nous effraie. C'est trop demander, c'est courir de trop grands risques !
En regardant autour de nous, nous observons ceux qui suivent un autre chemin (celui qui est beaucoup plus large et plus aisé que le nôtre) en toute bonne conscience - en apparence tout au moins. Alors la question s'impose à nous : Comment peuvent-ils trouver une telle joie en vivant comme ils vivent ? Il nous arrive même de trouver difficile de renoncer à ce qui paraît leur être permis.
Mais c'est justement cette différence qui constitue notre privilège; Jésus dira « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime, et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai et je me ferai connaître à lui.» (Jean 14/21).
Nous, chrétiens avons les commandements; ceux que nous envions parfois ne les ont pas. Nous connaissons la volonté de Dieu sur bien des points importants de notre vie alors qu'eux l'ignorent. N'est-ce pas là notre privilège ? Réalisons que c'est justement notre intimité avec Dieu qui limite volontairement notre liberté. Il y a dans ce monde des liaisons qui sont peu exigeantes, de bonnes amitiés qui n'empêchent pas d'avoir des intérêts différents et de poursuivre des buts distincts. Il est des amis pour lesquels une rencontre est une grande joie, sans que la séparation soit une souffrance, de ces affections qui en permettent d'autres plus intimes à côté. L'amour dans ces cas, n'est pas assez fort pour donner soit le droit, soit le désir de nous intéresser davantage les uns aux autres.
Pourtant, il existe un tout autre genre de relations, où l'amitié devient de l'amour, où deux cœurs se donnent l'un à l'autre pour n'être plus qu'un. Il s'établit alors une union d'âme qui fait que ce qui est à l'un est à l'autre. Des intérêts et des buts distincts ne sont plus possibles. Deux choses qui, dans d'autres circonstances, seraient légitimes deviennent coupables à cause même de ce lien. La réserve et la retenue convenables dans le cadre d'une simple amitié deviennent fatales dans l'amour. Car l'amour, donnant tout, réclame tout en retour ! Les désirs de l'un deviennent une obligation pour l'autre, et son plus grand bonheur est de pouvoir connaître les sécrètes aspirations de l'un pour essayer de les satisfaire !
Le joug de l'amour est plein de douceur. Celui qui l'a expérimenté ne peut ni s'en plaindre, ni désirer à sa place sa propre liberté. Le joug de l'amour dépasse les simples obligations que procure une banale amitié. Jésus nous aime d'un amour véritable. Il a tout abandonné pour venir à notre rencontre. Il nous a donné sans retenue. Et rien d'autre ne peut répondre à Son amour et le satisfaire que le don de nous-mêmes. Nous ne pouvons être pleinement en joie qu'en répondant pleinement à cet amour, qu'en nous donnant sans réserve, qu'en ne voulant que ce qu'il veut. Nous ne trouvons notre joie que dans ce que Lui-même approuve. Nous ne faisons que ce qu'il peut faire avec nous.
Nous avons pour lui cette dévotion sans limite qu'une épouse peut avoir pour son époux. Nous nous trouvons portés et motivés pour aller au devant de Ses désirs, nous nous réjouissons des obligations mêmes que crée notre amour pour Lui !
Le joug de l'amour est plein de douceur.
Bonne semaine à tous,
Le pasteur responsable F. Forschlé.